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L’Yonne républicaine 17 avril 2004

RESSUSCITER LE CALVAIRE DE LA CROIX BROSSEE

A Vareilles, Bernard Boizet, professeur à la retraite, se passionne pour la sauvegarde du patrimoine local sous toutes ses formes. Il travaille à ressusciter le calvaire de La Croix­ Brossée.

 L'engouement qu'il porte à l'archéologie en général, et l'histoire en particulier, l'a orienté tout naturellement vers ce calvaire érigé à la croisée des chemins de Vareilles, Chigy et Les Sièges.

 Le calvaire, ou croix de pierre ou croix de bois planté, était placé autrefois dans divers endroits et inspirait des dévotions diverses. Dans le cas du calvaire de La Croix-Brossée, il pourrait s'agir d'une croix votive (née d'un vœu, comme un ex­-voto).


Le calvaire tel qu'il se présente en 2009




"Selon un témoignage d'une habitante de Vareilles, le calvaire aurait été érigé pour remercier Dieu. Durant la seconde moitié du XVIIème siècle, époque connue pour les dernières épidémies de peste, les villages voisins auraient souffert de ce fléau, Vareilles aurait été épargné".


De La Croix-Brossée, il ne reste aujourd'hui que le socle supérieur. Une croix de bois devrait être fabriquée par un artisan local, et le reste du socle complété, suite à des recherches effectuées sur cet édifice cultuel. Le choix du lieu sera respectueux du passé et situé à proximité du bourg.

Ce projet de sauvegarde de patrimoine a réuni nombre de bonnes volontés, sans aucune dépense, car les matériaux sont de récupération.