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L’Yonne
républicaine 23 avril 2013
SUZANNE SIMONNET A LAISSE DES
POTS CASSES
Un très bel hommage est rendu à
Suzanne Simonnet, au café de pays, le Maquis de Vareilles, jusqu'au 30
juin. Elle s'inscrit dans la fête des Saints de glace, qui aura lieu le
12 mai.
De 1996 jusqu'à son décès en 2000, cette artiste locale avant-gardiste a créé des objets (pots, sabots, vases...), décorés avec de la vaisselle cassée qu'elle vendait au profit de la rénovation de l'église de Vareilles. Les habitants de la commune avaient pour habitude d'accrocher leur sac de vaisselle cassée à son intention. |
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Au profit de l'église
Très croyante, cette artiste spontanée a marqué les premières années de la Fête des Saints de Glace. La vente de ses créations a financé l'angélus et les vitraux de l'église de Vareilles, avec la forte compliçité du regretté Bernard Boizet, a-t-il été rappelé lors du vernissage de l'exposition, samedi, en présence sence de l'un de ses quatre enfants, Maurice Simonnet, maire de Vareilles. Suzanne Simonnet a laissé plusieurs centaines de pots. Le Maquis en présenté une petite sélection : 14 pots cassés et quelques sabots dorés. Plusieurs personnes ont confié des œuvres de leur collection personnelle. La défunte était native de Coulours. |
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On découvre la trace d'un
premier pot, en 1930, sur
une photo d'archives.
Elle s'est mariée en 1936, avec Raymond Simonnet, fermier à Vareilles En 1995, elle rencontre Bernard Boizet. Ensemble, ils veulent secourir l'église de Vareilles et lancent les prémices de la fête des Saints de Glace, avec une première exposition de pôts cassés. En 1996, compte tenu du succès, Suzanne Simmonet se lance dans la collecte de vaisselle cassée et la réalisation d'objets. La tradition reprise Son art évolue. Elle intègre des obJets insolites, des jouets, des barbotines, des perles... Les pots sont de plus en plus élaborés. «Je me souviens que quand les gens venaient à la maison, elle s'arrangeait pour que le visiteur reparte avec un pot. Tant qu'il y a aura du monde à l'église, ça ira", confiait-elle, témoigne son fils. La plasticienne Dominique Breney a repris cette tradition des pots cassés, depuis quelque temps, à Vareilles.
F. F.
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